mardi 30 octobre 2012

Des nouvelles du Pont !


Un diagnostic d'urgence a été engagé suite à l'effondrement localisé d'une partie du pont entre Villeneuve-Le-Roi et Villeneuve-Saint-Georges. Le but est de comprendre les causes de l'incident et de définir les solutions à mettre en œuvre pour sécuriser le pont et rétablir la circulation dans les deux sens. Les résultats définitifs seront communiqués d'ici quelques semaines.
Mardi 16 octobre 2012 à 9h30 : les services du Département constatent un effondrement localisé au niveau de la rampe d'accès du pont. Les premières analyses visuelles sont aussitôt menées et la zone proche de l'effondrement sécurisée. La circulation générale est immédiatement limitée à 1 voie dans chaque sens de circulation. Le vendredi 19 octobre, la circulation est mise en sens unique et l'accès est limité aux véhicules de moins de 10 tonnes. " Nous avons choisi la voie centrale car c'est là ou le pont est le plus solide" précisent les services du conseil général. Cette mise en sens unique est réalisée dans le sens Villeneuve-le-Roi vers Villeneuve-Saint-Georges. Parallèlement, une déviation générale par l’A86 et une déviation spécifique pour les véhicules de + de 10 tonnes sont mises en place dans la journée du 22 octobre.
Pour déterminer au plus vite la cause de cet effondrement et envisager les mesures de sauvegarde à mettre en place, une campagne de diagnostics a été engagée. Ce diagnostic d'urgence comprend un sondage général du pont au marteau, un diagnostic des poutraisons, des essais (menés en laboratoire) sur les aciers et bétons de l’ouvrage ainsi qu'une analyse physico-chimique des prélèvements. Les premiers résultats ont conclu à un risque d’effondrements des bétons sous une partie de voies latérales. Les résultats complémentaires d’analyse permettront dans les 15 prochains jours de confirmer les mesures à prendre à court terme. "La priorité, c'est de rétablir la circulation dans les deux sens" expliquent les services du conseil général. À plus long terme, ces résultats permettront de connaître les solutions techniques pérennes à mettre en œuvre. Dans ce sens, une étude d’étaiement de l’ensemble de l’ouvrage et une étude de sol sont d'ores et déjà engagées.

lundi 29 octobre 2012

Une première fleur pour Ablon

Le jury régional des villes et villages fleuris vient d'attribuer à la ville d'Ablon sa 1ère fleur.
C'est une reconnaissance pour la commune.
Jamais, jusqu'alors, Ablon n'avait reçu un tel témoignage d'encouragement.
Cette décision témoigne des efforts consentis par la nouvelle municipalité pour embellir la commune.
Bravo à tous et notamment aux employés communaux et à l'équipe municipale.
C'est aussi un beau message adressé à notre ami Jean-Louis Cohen, aujourd'hui hospitalisé mais que nous espérons tous présent pour la remise du diplôme en avril prochain.

vendredi 26 octobre 2012

Le conseil général adopte une délibération pour défendre les droits des riverains de l'aéroport d'Orly

Lors de sa séance plénière du 22 octobre 2012, le conseil général, sur ma proposition, une délibération, ci-dessous, pour défendre les droits des riverains de l'aéroport d'Orly.

Conseil général du Val-de-Marne
Séance du 22 octobre 2012

Vœu relatif aux droits des riverains de l’aéroport d’Orly

Présenté par Daniel Guérin
au nom du Groupe socialiste et républicain


Considérant que plus de 120.000 val-de-marnais subissent les nuisances générées par les survols aériens,
Considérant l’impact de cette situation sur leur cadre et leurs conditions de vie,
Considérant les initiatives d’associations revendiquant de nouveaux droits pour les riverains concernés,
Considérant la responsabilité particulière des collectivités locales pour les défendre,
Considérant l’annonce par Aéroports de Paris de son intention de réaliser un important plan d’investissement sur l’aéroport d’Orly,
Considérant que l’activité économique portée par le Pôle d’Orly, notamment en termes d’emplois, ne peut se développer au détriment des droits des riverains,
Considérant l’engagement du Conseil général du Val-de-Marne, notamment au sein des assises d’Orly,
Considérant les vœux adoptés par l’assemblée départementale, notamment en 2008, 2010 et 2011 relatifs aux droits des riverains de l’aéroport,


Le conseil général :

-         Confirme sa détermination à défendre le respect des droits des riverains acquis grâce à leur mobilisation et à celle de leurs élus, depuis 1968,
-         Demande le lancement, sans délai, des études pour l’allongement du couvre-feu sur l’aéroport d’Orly, pour aller vers une plage horaire sans décollage ni atterrissage entre 23h00 et 06h00,
-         Exige que les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires afin de revenir au plafond effectif de 200.000 mouvements aériens maximum sur la plate forme aéroportuaire d’Orly,
-         Demande que les droits à l’aide à l’insonorisation des logements et des équipements publics à proximité de l’aéroport soient rapidement améliorés dans les conditions rappelées dans son vœu du 10 octobre 2011,
-         Souhaite que le rôle de la commission consultative d’aide aux riverains dans l’analyse de l’éligibilité de ces aides soit renforcé afin de mieux prendre en compte les spécificités de chaque demande même en dehors du strict périmètre du plan de gène sonore,
-         Demande que le volet sanitaire du projet SURVOL soit enfin engagé par les pouvoirs publics en s’appuyant sur l’étude épidémiologique initiée par le Conseil régional, afin de connaître, en toute transparence, les éventuels effets sur la santé des survols aériens,
-         Rappelle que les travaux de modernisation d’Orly envisagés par Aéroports de Paris ne sauraient induire, sous quelque forme que ce soit, une dégradation du cadre de vie des riverains, une remise en cause de leurs droits ou une augmentation du trafic aérien,
-         propose aux partenaires des Assises d’Orly, l’élaboration partagée par les collectivités locales et les associations d’une charte des droits des riverains de l’aéroport d’Orly.

Le Pont de Villeneuve-Saint-Georges provisoirement fermé à la circulation

Depuis vendredi dernier, le Pont de Villeneuve-Saint-Georges a du être fermé dans le sens Villeneuve-Saint-Georges-Villeneuve-le-Roi, à la suite de l'affaissement d'une dalle du tablier qui a révélé des problèmes sur la structure elle-même.
Des études ont, aussitôt, été lancées par les services du département pour inventorier les désordres et les travaux à conduire.
Nous n'avons pas encore leur résultat et ne connaissons donc pas les délais qui seront, de toute façon, de plusieurs semaines.
L'intention est évidemment bien de consolider l'ouvrage et non de le détruire comme la rumeur en a circulé !
Il semble que les désordres identifiés soient liés :
- au salage important que nous devons assurer chaque hiver sur l'ouvrage pour maintenir la circulation ouverte même par grand froid. Le sel corrode la structure métallique.
- au trafic intensif de poids lourds de très fort tonnage, notamment en transit, qui ébranle non seulement le pont mais aussi la voirie de tout l'axe.
Compte-tenu de la situation, le conseil général, lors de sa séance de lundi dernier, sur ma proposition, a adopté, à l'unanimité, un voeu d'urgence dont vous trouverez le texte ci-dessous et qui demande à l'Etat d'accélérer la réalisation des nouveaux franchissement de Seine prévus et, à plus court terme de prendre les mesures de police dont il a la charge pour limiter le trafic de transit des poids-lourds sur cette voirie. Plus précisemment, je demande l'interdiction de la circulation des poids lourds de + de 7,5 tonnes (hors desserte locale évidemment).

Conseil général du Val-de-Marne
Séance du 22 octobre 2012

Vœu d’urgence déposé par
Daniel Guérin
Conseiller général de Villeneuve-le-Roi et d’Ablon-sur-Seine

Mesures consécutives à la fermeture du Pont de Villeneuve


Considérant qu’à la suite de l’affaissement d’une partie du tablier du pont reliant Villeneuve-le-Roi à Villeneuve-Saint-Georges, la circulation a dû être partiellement interdite sur cet ouvrage à compter du vendredi 19 octobre 2012,
Considérant les conséquences sur la circulation qui en découlent,
Considérant que le Conseil général a aussitôt diligenté les études nécessaires afin d’évaluer les mesures à prendre pour conforter la structure du pont et garantir la sécurité des usagers et des riverains,
Considérant le développement considérable du trafic de poids-lourds en transit sur cet axe et cette infrastructure depuis le percement de la RD 136 entre Villeneuve-le-Roi et Orly,
Considérant que nombre d’entre eux choisissent ainsi une stratégie d’évitement des grands axes normalement affectés à leur circulation et notamment de la A86,
Considérant pourtant que ni la RD 136 – et singulièrement les avenues de la République et Le Foll à Villeneuve-le-Roi, situées au cœur même du tissu urbain – ni le Pont de Villeneuve ne sont adaptés à ce trafic intense de poids-lourds sans lien avec l’activité économique locale,
Considérant l’asphyxie de la circulation ainsi générée sur et aux abords du pont et les nuisances supportées par les habitants,
Considérant les mesures engagées par le Conseil général sur les dites avenues afin de les sécuriser et de répondre ainsi aux dangers générés par cette circulation excessive,
Considérant les désordres manifestes générés par ce trafic de poids-lourds de grand gabarit sur la RD 136 et le pont,
Considérant que le dispositif d’éco taxe poids-lourds, tel qu’il est envisagé à ce stade, risque d’amplifier encore la stratégie d’évitement des grands axes et une amplification du transfert du trafic de transit de poids-lourds sur les voiries départementales,
Considérant que l’Etat, en classant par décret en date du 3 juin 2009, cet axe en « route à grande circulation », a transféré au Préfet du département les pouvoirs de police sur ces voiries,
Considérant l’insuffisance manifeste des franchissements de Seine dans le Val-de-Marne,
Considérant que la réalisation de deux ponts supplémentaires dans le département sont prévus tant dans le SDRIF de 2008 que dans le projet de PDUIF et dans les orientations fondatrices de l’OIN Orly-Rungis-Seine Amont,

Le Conseil général du Val-de-Marne :

-         Demande à l’Etat d’accélérer la réalisation des nouveaux franchissements de Seine et, pour ce faire, de prévoir sa part de leur financement,
-         Demande au Préfet de prendre, sans attendre, des mesures de limitation du trafic de poids-lourds de transit, opérationnelles dès la réouverture du pont de Villeneuve.

Salon des métiers d'art du Plateau Briard à Santeny

Ce vendredi 19 octobre, j'ai inauguré, aux côtés du Préfet du Val-de-Marne, des maires des communes du Plateau Briard et du Président de la Chambre des Métiers du Val-de-Marne, le salon 2012 des métiers d'art.
La visite qui a précédé les discours nous a permis de découvrir de nombreuses entreprises représentant la diversité de ces métiers, parfois méconnus mais porteurs de valeurs et d'emplois.
Dans mon intervention, au nom du conseil régional qui finance cette belle initiative, j'ai souligné l'enjeu du développement de ces activités pour notre patrimoine culturel mais aussi pour l'insertion profesionnelle des jeunes.
Les CFA et le lycée professionnel Jacques Brel, dont un enseignant était présent, assurent cette transmission de compétences et d'histoire si essentielle.

Le plafond de 200.000 mouvements inscrit au SDRIF !

Dans le cadre du débat sur le SDRIF qui s'est tenu les 24 et 25 octobre au conseil régional, j'avais déposé un amendement afin que la référence au plafond des 200.000 mouvements aériens maximum soit intégré au schéma directeur.
Au cours du débat, les  autres élus (dont aucun n'avait déposé d'amendement à ce sujet) se sont rangés à ma proposition.
Et je me réjouis que l'exécutif régional ait repris ma demande. Ainsi le projet de SDRIF tel qu'il a été finalement voté hier fait explicitement référence à ce plafond, garantie essentielle pour les riverains d'Orly.

Didier Gonzales ou l'imposture du carabinier

Dans un communiqué largement diffusé, l'ancien député Didier Gonzales affirme : qu'"à la suite de nos interventions", le SDRIF a été modifié pour intégrer la référence au plafond de 200.000 mouvements sur l'aéroport d'Orly.
Seul élu à avoir déposé un amendement à ce sujet - d'ailleurs repris par l'exécutif - je n'ai relevé aucune intervention d'aucune sorte de Monsieur Gonzales dans ce dossier qu'il a manifestement découvert après le débat.
Ses propres amis, s'ils se sont rangés à ma proposition, n'ont déposé aucun amendement allant dans ce sens.
Arrivé comme le carabinier, après la bataille, Monsieur Gonzales, s'agite pour exister. Ainsi, dans le même communiqué, il tente de lancer une polémique sur l'absence dans le SDRIF de référence à un 3ème aéroport. Au cas particulier, sans doute fait-il preuve d'ignorance ou d'un curieux trouble de la mémoire. En effet, le projet de 3ème aéroport, lancé sous le gouvernement de Lionel Jospin, a été abandonné dès 2002, par le gouvernement UMP qu'il soutenait. Il est dès lors difficile de faire référence à un projet disparu. Ainsi, mais Monsieur Gonzales ne semble manifestement pas le savoir, ce projet ne figurait plus, déjà, au SDRIF de 2008 qui a remplacé le document d'urbanisme de 1994 et dont la procédure actuelle est une révision.
Au-delà de ses affirmations pour le moins curieuses, je regrette que Monsieur Gonzales tente d'instrumentaliser, par des déclarations souvent outrancières, les difficultés rencontrées par les riverains et leurs légitimes revendications. Il tente ainsi d'exister après sa défaite aux dernières élections législatives. Sans doute devrait-il commencer par mettre d'accord ses propres amis qui, soutenant les projets d'Aéroports de Paris à Orly sont allés jusqu'à déposer (avant de le retirer sous la pression d'autres élus UMP) un voeu favorable à cet investissement lors de la séance plénière du conseil général, le 22 octobre dernier.